Kazakhstan: la castration chimique pour les pédophiles
Noursoltan Nazabaïve, le président de la république du Kazakhstan a affirmé que le gouvernement a déjà préparé 2000 injections qu’il compte administrer aux criminels, coupables d’actes pédophiles au cours de l’année prochaine. Selon le ministre adjoint de la santé, la castration chimique sera effectuée dans les hôpitaux de neuropsychiatrie, et la première personne qui subira cette opération est un pédophile qui a commis un viol sur un enfant mineur en Avril 2016.
Depuis le 1er janvier 2018, le Kazakhstan a adopté une loi visant à empêcher les pédophiles de passer à l’acte. Auparavant, les crimes sexuels étaient sanctionnés par une peine allant jusqu’à 20 ans de prison dans ce pays où la pédophilie bat des records : 1000 par an entre 2010 et 2014. Une mesure sans doute jugée insuffisante, puisqu’un prédateur sexuel devrait prochainement être le premier à subir une injection supervisée, destinée à lui enlever tout désir sexuel. Cet homme a été reconnu coupable d’une agression sexuelle sur un enfant en avril 2016.
Le ministre adjoint de la Santé, Lyazat Aktayeva, déclare : « Actuellement, une demande de castration chimique a été déposée conformément à une décision de justice« .